Le Canada d'Est en Ouest

mercredi, août 02, 2006

To be or not to be


Les mariages interlinguistiques sont monnaie courante. Dans les petites communautés, c’est toujours ça de gagné sur la consanguinité. Le français survit-il malgré tout ? « Je dirais oui », dit Claudette Baldwin, la bibliothécaire. « Je dirais non », répond Timo. Lui va à l’école française, au collège universiatire de Saint-Boniface. Un choix politique et financier. Au titre des droits des minorités à l’éducation, l’école française, subventionnée par le gouvernement fédéral, est moins chère. « Mes enfants parlent français, mais mes petits-enfants ne le parlent plus », avoue une autre. Ils habitents loin d’ici. Pas facile de conserver la langue en dehors de la communauté.