Le Canada d'Est en Ouest

vendredi, septembre 08, 2006

Jeudi 31 août Dans les transports en commun




Vancouver. Je n’ai aperçu pour l’instant, de loin, que son écrin, des montagnes qui semblent sortir de l’océan. Pas vraiment encore l’océan. Le détroit de Georgie, qui sépare la côte sud de Colombie-Britannique de l’île de Vancouver, un morceau de terre de 34.000 kilomètres carrés. C’est plus que la Bretagne. C’est énorme.

Je n’en suis pas encore là. Je suis à la porte du bus. Je suis dans un pays où le chaufeur vous dit « good morning » et « thank you » quand vous compostez votre ticket, comme si je lui faisais une faveur personnelle. J’enchaîne avec le Skytrain, le métro aérien sans chauffeur, pour rejoindre la grande ville. Il n’y a pas de portes pour accéder au Skytrain, ni pour monter dans le bus de mer qui sépare le centre ville de North Vancouver. « C’est comme ça au Canada, me dit Thuong. On fait confiance. » Des contrôleurs contrôlent, de temps en temps, si les usagers ont leur titre de transport. Thuong ne montre jamais sa carte de réduction au cinéma. On la croit sur parole. On croit tout le monde sur parole.