Mardi 29 août, une baraque à la loterie
Ce matin, c’est coiffeur. Thuong a besoin d’une coupe. Moi aussi. Elle m’emmène chez une coiffeuse chinoise de son quartier. Judy, c’est son prénom anglicisé. Je n’ai pas réussi à retenir l’originel. Celui qu’elle avait avant d’arriver au Canada il y a 18 ans avec sa famille. Elle parlait mandarin et la langue de Shanghaï. C’est à Vancouver qu’elle a appris le cantonais, la langue de la majorité des immigrants chinois. Et il y en a beaucoup. Le Chinatown de Vancouver abrite la troisième communauté chinoise d’Amérique du Nord après San Francisco et New York. « Pour aller à Richmond (une ville de banlieue où vivent beaucoup de Chinois), il te faut un visa », plaisante Judy. C’est la blague qui coure, même dans la communauté chinoise.
Bruce et Thuong me conduident à White Rock. On passe des maisons énormes avec vue sur l’océan pacifique. On entre dans l’une d’elles. On peut la gagner à la lotterie. Le billet est à 100$. A l’intérieur, c’est Dallas moins les coupes de cheveux années 80.
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